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Pour une culture informatique... et de l'information

Lu sur Urfist Info, Actualité des Sciences de l'Information. Les sept Urfist (Bordeaux, Lyon, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg, Toulouse) ont pour mission la formation des usagers aux nouvelles technologies de l'information et de la communication. (URFIST : Unité Régionale de Formation à l'Information Scientifique et Technique.)
http://urfistinfo.blogs.com/urfist_info/2005/09/pour_une_cultur.html.

     L'urgence d'une culture de l'information, à faire acquérir par les élèves et les étudiants, ne mobilise pas seulement les documentalistes et bibliothécaires. Sur un autre versant, celui de l'informatique et des « TIC », elle mobilise également, et depuis fort longtemps, les enseignants d'informatique, qui se réclament des STIC (Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication), notamment à travers l'association EPI (Enseignement Public et Informatique).

     Sur les enjeux politiques et citoyens de cette culture technique, encore en émergence dans les collèges et lycées, on lira avec profit le texte : Démocratie et citoyenneté à l'ère numérique : les nécessités d'un enseignement, de Jean-Pierre Archambault. On y trouve des préoccupations très proches de celles des formateurs des usagers à la maîtrise de l'information...

     Deux observations rapides, sur les nombreuses ressources de l'EPI et les problématiques développées :

- pour ma part, je partage totalement l'idée de l'importance, de la nécessité, voire de l'urgence d'une culture de l'informatique, d'une culture technique au sens le plus fort du terme (c'est-à-dire au sens de Gilbert Simondon, philosophe des techniques, qui plaidait pour une compréhension « du mode d'existence des objets techniques »), à développer à tous les niveaux du système éducatif (sur ce point, voir l'exemple intéressant de la Pologne :
Pourquoi l'informatique et la technologie de l'information en tant que matière de formation en Pologne ? ; mais il faut impérativement développer également une culture de l'information, qui ne peut se résumer ou se réduire à cette culture des STIC ; et des clarifications théoriques sont nécessaires pour faire exister la spécificité de cette culture documentaire, informationnelle, actuellement non reconnue...

- si la nécessité d'un enseignement autonome des sciences de l'information dans le secondaire commence aujourd'hui à être débattue, dans les associations et les milieux professionnels des documentalistes de CDI, il n'est pas inutile d'aller voir nos proches voisins de l'informatique pour faire avancer cette réflexion capitale. Car les enseignants de l'EPI sont beaucoup plus en avance que les documentalistes sur la question d'une nouvelle discipline d'enseignement : c'est quelque chose qu'ils demandent (pour le moment en vain) depuis plus de 10 ans. Ce qui confirme l'idée que l'on est encore très loin de la perspective d'un enseignement autonome de « l'info-doc »...

On peut ainsi consulter sur le site de l'EPI les nombreux textes déjà publiés dans la revue de l'EPI sur cette question cruciale d'un « Enseignement de l'informatique et des Technologies de l'Information et de la Communication » notamment :

La maîtrise des techniques usuelles de l'information et de la communication comme faisant partie du socle commun des connaissances. Oui, mais pas n'importe comment !, de Jacques Baudé.

Pour un enseignement des sciences et techniques de l'information et de la communication, Propositions du groupe EDI de l'EPI (avril 1997).

AS le 20 septembre 2005

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Association EPI
Octobre 2005

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