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Terminal n° 91, printemps-été 2004

Dossier spécial : Économie solidaire. Édition L'Harmattan, 176 pages, 16 euros.

     Ce dossier de Terminal est divisé en trois parties et un entretien.

     Dans l'entretien, Jean-Michel Servet explicite la vision personnelle qu'il a de l'économie solidaire à partir d'une opposition résolue à l'État fonctionnarisé.

     La première partie du dossier est une mise en perspective théorique.

Jacques Prades (Université de Toulouse II) pose les jalons d'un programme de recherche qui vise à étudier les relations entre économie solidaire, technologies de l'information et territoire.
Alain Alcouffe et Gilles Parienté interrogent l'innovation dans la théorie économique et plus spécifiquement en économie solidaire.
Odile Castel, déplore le manque de dynamisme technologique de l'économie solidaire par insuffisance de moyens financiers et de membres qualifiés.

     La deuxième partie du dossier est constituée de deux contributions sur le logiciel libre.

Jean-Pierre Archambault, membre du Bureau national de l'EPI, se demande si l'approche coopérative du logiciel libre préfigure des modèles économiques originaux. En tous cas, l'approche des logiciels libres est efficace, au sens où elle contribue à créer des produits de qualité. Cela ne saurait surprendre puisque le mode de fonctionnement est celui de la recherche scientifique.
Jacques Prades se livre à une comparaison du logiciel libre et des développements économiques communautaires (DEC) aux États-Unis, à la recherche d'un modèle de coopération qu'on retrouverait dans des situations très contrastées.

     La troisième partie du dossier est composée d'une suite d'études de cas à caractère plus factuel.

Thomas Petit-Pszenny s'interroge sur le sens du développement d'Internet au Sénégal.
Jean-Christophe Boungou-Bazika cherche à montrer que les TIC peuvent être une réponse à la déficience du couple « marché-État » à partir de la situation du Congo.
Philippe Cadène et Jacques Prades traitent de l'émergence de districts en Inde du Sud à partir du développement d'Internet.
Michel Humbert conclut le dossier par un appel international à une économie fraternelle au travers d'une ONG (l'association Pekea) qui réunit plus de 500 universitaires et chercheurs du monde entier.

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Association EPI
Décembre 2004

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