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Églantine et les ouinedoziens
La grande migration

François G.
 

L'informatique n'est pas qu'une affaire d'informaticiens... et de commerce.
C'est aussi une affaire de connaissances et de compétences.

Qui seront les analphabètes de demain ?
Les ordinateurs ont pris une place essentielle dans le fonctionnement de notre société.
Cette place sera encore plus importante à l'avenir.
Dans cinq, dix ou vingt ans, une personne qui ne sera pas autonome face à un ordinateur aura autant de difficulté dans sa vie sociale qu'un analphabète aujourd'hui. Qui seront les analphabètes de demain ?

   François G. nous fait partager une série de fictions pour donner des idées et l'envie de mieux s'informer. Il est persuadé qu'un passage massif aux outils informatiques libres est inévitable.
L'écosystème est en place, et pérenne. Il ne lui reste plus qu'à se faire connaître du grand public et surtout à oeuvrer pour casser une position tellement dominante qu'elle ne respecte même plus les lois.
Tout ce qu'il faut pour y arriver est de continuer à diffuser de la connaissance dans le domaine informatique.
Car la LIBERTÉ, c'est de pouvoir choisir en CONNAISSANCE de cause.

   Voilà, ici commence l'histoire d'Églantine et de Monsieur Lessig...
- Monsieur Lessig est dirigeant d'une grande entreprise. Il est particulièrement ignorant dans le domaine de l'informatique.
- Églantine est une jeune informaticienne. Elle est particulièrement ignorante du monde de l'entreprise.
- Cette équipe improbable aura pour mission de rendre aux utilisateurs de l'entreprise de Monsieur Lessig le contrôle de leur système d'information.

   Cette série de fiction, racontée sur un ton léger, permet d'aborder le sujet de l'informatique en entreprise au travers de différents exemples et situations.
Même s'il ne faut pas prendre les propos des personnages au pied de la lettre, ils contiennent des idées, des principes que tout le monde devrait connaître et maîtriser.
Ce qui n'est pas du tout le cas, encore aujourd'hui.

 
Épisode 1 : Prise au piège

Églantine, 24 ans, est informaticienne.
Elle a grandi dans un monde de libertés informatiques.
Elle survit dans notre société propriétaire en faisant du support informatique à domicile.
Aujourd'hui, elle est chez Monsieur Lessig et sa vie va changer...

— Voilà, Monsieur Lessig, votre ordinateur est réparé.

   Églantine vient de passer une bonne heure sur un ordinateur à réinstaller son système et quelques applications. Monsieur Lessig s'approche, prend le contrôle de la souris, essaye d'ouvrir quelques fichiers et s'extasie.

— Wahou, il est comme neuf.

— Je vous l'avais dit que cela ne servait à rien de racheter un nouvel ordinateur.

Monsieur Lessig est tellement heureux qu'il ouvre diverses applications au hasard.

— Merci beaucoup. Je ne sais pas ce que j'avais fait de mal avec mon ordinateur mais maintenant, tout va bien. Et je vais en prendre le plus grand soin.

— Dans quelques mois, vous aurez de nouveau ce même problème de lenteur. Quoi que vous fassiez.

— ...

— Non pas que ça me gène, ça me permet de gagner de l'argent facilement.

— Comment ça, ça va revenir...

— Vous avez un système ouinedoze. Ce n'est pas fait pour durer.

— Pas fait pour durer ?

— Au bout d'un certain temps d'utilisation, votre ordinateur devient tellement lent que vous avez l'impression qu'il est en panne. Et vous en rachetez un tout neuf et tout rapide.

— Mais c'est du vol...

— Ce n'est pas du vol, c'est du commerce bien organisé. Ceux qui savent profitent des ignorants.

   Monsieur Lessig a lâché sa souris. Il n'est pas content et le montre à Églantine.

— Vous n'avez pas honte de participer à une telle arnaque.

— Si. J'essaye de montrer d'autres systèmes mais il semble que tout le monde préfère garder un système qui fonctionne mal plutôt que d'essayer un nouveau système.

— Vous voulez parler des maks ?

— Ah non ! Ça, je ne m'approche même pas de ces choses-là. Trop dangereux.

— Comment ça ?

— C'est une secte. Ils vous attrapent avec des icônes qui brillent et quelques bonnes idées. Mais une fois que vous êtes dedans, vous vous rendez compte que vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez. Si vous souhaitez effectuer une opération non prévue par le gourou, on entre dans le domaine de l'impossible. Alors, on a le choix, soit rester et faire ce qui est prévu par le gourou, soit partir.

— Ah...

— Il y a des personnes très heureuses dans ce système. Il faut juste avoir les moyens financiers qui vont bien et rester dans le rang... comme dans toutes les sectes.

— Je ne pense pas que ce soit vraiment une secte mais votre description conforte certaines informations que j'ai eues.

— Il ne faut pas prendre tout ce que je dis au pied de la lettre. Le meilleur outil sera toujours celui que vous maîtrisez le mieux. Je trouve juste très triste quand une personne utilise un outil cher, peu performant, et qui limite ses actions. Après, chacun est maître de ses choix personnels.

   Monsieur Lessig est intrigué par le discours de la jeune femme. Il veut en savoir plus.

— Alors, c'est quoi le nom de votre... nouveau système ?

— Les logiciels libres.

— Libres ?

— Il y a plusieurs caractéristiques pour qu'un système soit libre. Ici, celle qui importe est la possibilité de savoir comment fonctionne le système.

— Mais je ne veux pas savoir comment fonctionne mon système. C'est trop compliqué.

— Vous ne savez pas non plus comment fonctionne le moteur de votre voiture. Mais le fait que tous les garagistes de la terre puissent regarder comment il fonctionne évite que vous en changiez tous les deux ans.

— Ah ?

— Ben oui, plus on a d'informations, plus la solution que l'on apporte à un problème est pertinente et précise. Ce serait plus simple pour vous si je vous montrai.

— Quoi, vous allez installer un nouveau système sur mon ordinateur ?

— Non, on est en deux mille neuf, on n'a pas besoin d'installer un système sur un ordinateur pour l'utiliser.

— Quoi ? ?

   Églantine sort de sa poche une clé USB. Elle la connecte à l'ordinateur de Monsieur Lessig et le redémarre. L'ordinateur affiche rapidement un écran qui ne ressemble à rien que Monsieur Lessig ait déjà vu. Celui-ci est très étonné :

— Qu'est ce que vous avez fait ?

— J'utilise le système sur ma clé USB et pas celui sur votre ordinateur.

— Ah...

Après un certain temps, un écran demandant un identifiant et un mot de passe apparaît. Églantine les saisit. Monsieur Lessig est perplexe.

— Il faut beaucoup de temps pour démarrer.

— Le système a d'abord besoin de détecter tous les éléments de votre ordinateur, ça prend un peu de temps.

— Mais...

— Je suis en train de vous présenter un système complet, avec navigateur internet, messagerie, suite bureautique, un outil de traitement des images et j'en passe qui tient sur une simple clé USB. Et la première chose que vous me dites, c'est que ça met un peu de temps à se charger ?

— OK.

   Églantine navigue dans les différents menus. Elle montre comment ouvrir le navigateur internet puis ouvre une page quelconque pour montrer que la connexion internet est active. Elle ouvre le traitement de texte, le gestionnaire de fichiers pour montrer comment accéder à différents dossiers et différents fichiers. Monsieur Lessig est surpris.

— Ça a l'air simple.

— Vous voulez essayer ? Ça ne mord pas.

   Monsieur Lessig navigue rapidement dans les divers menus pour se rendre compte des diverses possibilités qui lui sont offertes. Après quelques secondes, il demande :

— Et ça coûte combien ?

— Quoi ?

— Pour avoir ce système, qui fonctionne sur n'importe quel ordinateur.

— Ben... ça coûte le prix de la clé USB sur lequel vous l'installez.

— Comment ça ? Ceux qui fabriquent ce système le mettent à disposition de tous ?

— Ben oui. C'est un principe de base des logiciels... libres.

   La surprise de Monsieur Lessig est de plus en plus grande. Il a l'impression de chuter dans le terrier du lapin blanc.

— Et ils font comment pour vivre ?

— Pour commencer, une partie des personnes qui fabriquent ce système sont des bénévoles. Ils font ça par passion et pour leur plaisir. Ensuite, ceux qui en font profession ne vendent pas l'outil mais tous les services qui y sont associés.

— C'est à dire ?

— Aujourd'hui, les utilisateurs sont esclaves de leur système et se contentent de peu. Dès qu'ils vont se libérer, ils auront beaucoup de services à demander. Une installation..., de la formation..., de la configuration..., de la personnalisation. Les types de services informatiques ne manquent pas.

— Ah...

— C'est sûr que c'est plus difficile de gagner des millions de milliards d'euros avec ce système. Mais c'est plus honnête envers les clients.

— Je n'en reviens pas. Tout ça gratuitement.

— Faire des outils informatiques n'est pas compliqué. Et ça ne coûte pas grand-chose quand la tâche est bien répartie. Chacun participe un peu à l'effort de création et tout le monde peut profiter du résultat librement.

— Il y a assez de personnes qui participent ?

— Oh oui ! Et chacun peut participer à son niveau. Un utilisateur va essayer l'outil et expliquer ses problèmes techniques pour que d'autres les corrigent ou ses problèmes fonctionnels pour faire évoluer l'outil. Un programmeur va participer à l'élaboration ou à la correction de l'outil. Chacun y trouve son compte au final. L'utilisateur aura un outil qui fonctionnera mieux et qui correspondra plus à ses besoins. Le programmeur acquiert une expertise qu'il pourra vendre sous forme de services.

— Ça a l'air parfait.

— Oh la ! Ce n'est pas parfait du tout. Mais c'est comme la démocratie. C'est juste le meilleur système que je connaisse. Alors, c'est celui-là que j'utilise.

— La démocratie... carrément.

   Églantine évalue la motivation de Monsieur Lessig. Elle sait très bien qu'elle a peu de chance de convaincre un homme de vingt ans son ainé. Mais elle a envie de tenter sa chance :

— Je vais vous poser trois questions pour que vous vous rendiez compte de l'importance du sujet.

— Est-ce que vous trouvez que les ordinateurs occupent une part importante de nos vies ?

— ... oui.

— Est-ce que vous pensez que cette part va aller en grandissant ou en diminuant ?

— ... en grandissant.

— Sur la base des deux réponses que vous venez de faire, êtes-vous prêt à confier à une entreprise commerciale la gestion des programmes qui permettent le fonctionnement de tous les ordinateurs ?

— Ah...

— Ah ?

— Dit comme ça.

— Il n'y a pas trente-six façons de dire les choses. Les ordinateurs sont essentiels à nos vies. Et vont le devenir de plus en plus. Il devrait être du devoir de nos institutions de garantir une utilisation libre des ordinateurs à leurs citoyens. Mais visiblement, ils préfèrent faire plaisir à un pouvoir économique et financier.

— Comment ça ?

— Est-ce que vous imaginez quelqu'un possédant les lettres de l'alphabet... ou les mots du dictionnaire ?

— Non.

— Avec les programmes informatiques, ce devrait être la même chose. Personne ne possède la recette de fabrication mais tout le monde peut vendre le produit final, préparé, présenté de telle ou telle façon. Personne ne possède les mots mais tout le monde peut écrire et vendre des livres.

— Wahou... Qu'est-ce que je peux faire pour faire changer les choses ?

— Vous êtes juste un utilisateur. Si vous gardez en mémoire qu'il y a des solutions libres pour assurer le fonctionnement des ordinateurs, vous êtes déjà en avance sur près de quatre-vingt-dix-neuf pour cent de la population.

— C'est tout.

— Il ne faut jamais brusquer les choses.

— Comment ça ?

— Si vous voulez, je peux vous installer un système libre sur votre ordinateur. Mais ça veut dire que vous aurez tellement de nouvelles choses à apprendre d'un coup que ça va vous décourager et que vous allez abandonner toute idée de changement. Alors que si vous apprenez tous ces changements petit à petit, au fil du temps, par vous même, cela a plus de chances d'aboutir.

— C'est bien pensé.

— Oui, c'est surtout que je n'ai pas envie de faire du support toutes les cinq minutes parce que vous avez un problème pour retrouver vos habitudes.

— Pas très sympa ou commercial.

— La liberté se mérite. On ne peut pas l'acheter. On ne devient pas libre lorsqu'on échange une dépendance contre une autre dépendance.

— Donc, vous ne voulez pas que j'aie une clé comme la vôtre.

— Vous pouvez avoir ce que vous voulez. Mais je ne ferai pas de support amical.

— Comment ça ?

— De mon expérience, les utilisateurs d'ordinateur ont la fâcheuse tendance à vouloir tout faire sans rien apprendre.

— Non...

— Si... et dès qu'ils ont une nouvelle idée, il faut qu'elle se réalise dans les cinq minutes. Et comme ils ne savent pas faire, il faut trouver la bonne personne pour le faire.

— Non...

— Si...

   Monsieur Lessig est pensif. Puis il annonce :

— Je suis en train de penser à quelque chose...

— Oui ?

— Est-ce que vous auriez envie de travailler pour moi ?

— C'est ce que je suis en train de faire.

— Je veux dire, à plein temps. Dans mon entreprise.

— Pour quoi faire ?

— Pour commencer, j'aimerais que vous me parliez des systèmes que j'ai en place.

— Écoutez, j'ai vingt-quatre ans. J'ai déjà mis les pieds dans une entreprise, mais pas longtemps. Vous me demandez de faire un audit de vos systèmes d'information. Ce n'est pas du tout de mon niveau.

— Ah ?

— Ben oui, si vous voulez faire les choses sérieusement, il faut au moins choisir les bonnes personnes.

— Oui... mais j'ai besoin de quelqu'un comme vous.

— Je ne crois pas.

— Si si, moi je crois. J'ai envie de faire un essai.

— C'est à dire ?

— Je vais vous payer cinq cents euros par jour pendant deux semaines pour que vous regardiez nos ordinateurs. Et après, vous me ferez un rapport de ce que vous avez vu. Avec vos mots, vos idées.

— Vous voulez que je passe dans tous les bureaux pour regarder les ordinateurs ?

— Non, ça ce n'est pas possible. Il y en a dix mille.

— Quoi ?

— C'est une... assez grosse entreprise.

— Ce n'est pas ça le problème. Vous avez sûrement un service informatique qui peut faire ça.

— Je veux que ce soit vous qui le fassiez. Pour avoir un point de vue différent.

— Et puis, vous avez sûrement des dizaines de serveurs, des applications métiers, et j'en passe.

— Et alors ?

— Je n'aurai rien vu... en deux semaines.

— C'est pour ça que c'est un essai. Si j'aime votre rapport de deux semaines, on continue. Sinon, ça aura été une bonne expérience pour tous les deux.

— Une bonne expérience ?

— Ben oui. J'ai une autre idée. Je vais vous faire intégrer l'équipe de support informatique comme technicienne.

— Ah non.

— Quoi non ?

— J'ai réussi à me tenir à l'écart des ouinedoziens [1]. Ce n'est pas pour aller me jeter dans la gueule du loup.

— Ouinedoziens ?

— Des informaticiens professionnels qui sont fiers de ne pas connaître le fonctionnement du système sur lequel ils travaillent. Qui pensent que le clic de souris est le seul outil nécessaire de l'informaticien. Et tant d'autres...

— Vous pouvez le prendre comme une étude anthropologique.

— J'en ai froid dans le dos.

— Allez, pour me faire plaisir.

— ...

— Pour deux semaines.

— ...

— Allez...

— OK.

— Super. On commence dès que vous voulez.

— Ouais... super...

Ce qu'il faut retenir :

Un ordinateur est un outil, qui s'entretient.
Tous les systèmes informatiques n'ont pas les mêmes besoins d'entretien, quelle qu'en soit la raison.

Il existe des systèmes informatiques libres d'accès et faciles à tester.
Recherchez « live cd » ou « live usb » sur internet pour vous en convaincre.

On ne devient pas libre en échangeant une dépendance contre une autre dépendance.

Comme le meilleur outil sera toujours celui que l'on connaît le plus, autant « bien » le choisir.

Épisode suivant
http://eelo.lgm.free.fr/fr/episodes/saison1/episode2l.html

 
Retrouvez les aventures d'Églantine et Monsieur Lessig sur le site de François G.
http://eelo.lgm.free.fr

Comme le contenu de son site, cet épisode est soumis à la licence Creative Commons-By. Cette licence d'utilisation permet à toute personne de faire ce qu'elle veut avec tout ou partie du contenu de la série (Copie, modification, publication...). La seule obligation étant de citer l'auteur et le document original.
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La série, au format PDF...
Vous pouvez retrouver toute la série en un fichier PDF :
Format A4 (175 pages) http://eelo.lgm.free.fr/fr/pdfs/saison1/eelo.lgm-saison1-a4.pdf
Format livre (279 pages) http://eelo.lgm.free.fr/fr/pdfs/saison1/eelo.lgm-saison1-livre.pdf
Format ebook (336 pages) http://eelo.lgm.free.fr/fr/pdfs/saison1/eelo.lgm-saison1-ebook.pdf

L'aventure continue... La saison 2 est en préparation.
Pour la suite de la série, il y a deux histoires distinctes.
1. La suite de la migration. Églantine revient dans l'entreprise avec un statut de consultante pour démarrer un projet de migration du système d'information. Cette partie permet de continuer d'aborder tous les aspects de l'informatique en entreprise, qui n'a pas que des aspects techniques mais aussi des histoires de connaissances, de pouvoir, d'égo, etc.
2. Églantine va rencontrer Patricia, une utilisatrice lambda qui va vouloir passer aux logiciels libres. Et elle va se rendre compte que ce n'est pas forcément facile et que c'est une boite de Pandore. Quand on découvre la liberté, on en veut toujours plus...
Si vous voulez participer à leur rédaction, n'hésitez pas à prendre contact avec l'auteur.
courrier@epi.asso.fr

NOTE

[1] Ouinedozien
Nom masculin singulier
Terme péjoratif servant à désigner un professionnel de l'informatique qui a choisit d'apprendre à utiliser des outils en oubliant d'apprendre les bases de l'informatique.
Une analogie dans le monde l'écriture serait qu'il a appris beaucoup de citations mais qu'il ne connaît pas l'alphabet.
Il se trouve donc très ennuyé lorsque les outils qu'il utilise ne réagissent pas « comme ils devraient »...

Églantine : « Des informaticiens professionnels qui sont fiers de ne pas connaître le fonctionnement du système sur lequel ils travaillent. Qui pensent que le clic de souris est le seul outil nécessaire de l'informaticien. Et tant d'autres... »

Anthropologie : Évolution dégénérative de l'informaticien.
Se caractérise par une peur viscérale du savoir libre. Cela est ironique car le ouinedozien a l'impression de tout connaître.

Anatomie : Personne dont les parties cognitives du cerveau ont été altérées suite à une trop forte exposition aux radiations de code propriétaire.

NB : Tout informaticien qui travaille avec des logiciels propriétaires n'est pas nécessairement un ouinedozien. Et il commence à y avoir des ouinedoziens dans le monde des logiciels libres...
Le monde est vraiment un endroit très étrange.

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Avril 2012

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