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Les logiciels libres à Éducatec La société Tarsus, organisatrice du salon Éducatec, a confié au SCÉRÉN, à son pôle de compétences logiciels libres, la responsabilité de l'« événement » logiciels libres de l'édition 2005. Il a consisté en un espace de démonstration et d'animation et en deux tables rondes : « Les logiciels libres à l'école primaire » et « Les enjeux éducatifs et sociétaux des logiciels libres ». Un important public a répondu présent. Pendant les 3 jours du salon, de nombreux visiteurs, sans discontinuer, se sont informés sur l'espace logiciels libres du SCÉRÉN. Ils ont pu dialoguer avec les principaux acteurs qui mettent en oeuvre des solutions libres dans le système éducatif : serveurs de communication SLIS ou Pingoo, serveur de fichiers SambaEdu, AbulEdu, Sésamath (des ressources libres pour le collège), OpenOffice.org, réalisations du département de la Moselle, celles du CRI 74, « Des logiciels libres pour l'école du cycle 1 au cycle 3 », espace premier degré du site du pôle de compétences logiciels libres du SCÉRÉN, Mutualibre, projet européen Free, lycée Pasquet d'Arles, EPPLUG, Freeduc, Wims, l'IRCAM et les logiciels de musique, Framasoft, l'Université Louis Pasteur de Strasbourg, G-GEPI... Les tables rondes ont fait salle pleine. La première a mis en évidence les potentialités des logiciels et des ressources libres pour le premier degré. Une solution réseau comme AbulEdu correspond aux besoins spécifiques des écoles. Le cédérom multiplateforme Des logiciels libres pour l'école du cycle 1 au cycle 3 propose des logiciels et des documents pédagogiques les accompagnant, de nature à favoriser la mise en oeuvre du B2i. La deuxième a souligné les enjeux du logiciel libre et la transférabilité de l'approche du libre aux résultats de la recherche scientifique, à la production des biens informationnels, ainsi que la convergence entre les principes du libre et les missions du système éducatif et la culture enseignante faite de libre accès à la connaissance, de son appropriation par tous. Elle a insisté sur l'originalité de la réponse du libre en terme de propriété intellectuelle. Enfin elle a posé la question de savoir dans quelle mesure le libre préfigurait les modèles économiques de la société du savoir. ___________________ |
